Quelles solutions pour expulser des squatteurs en Espagne ?

Quelles solutions pour expulser des squatteurs en Espagne ?

En Espagne, le phénomène du squat a pris une ampleur préoccupante ces dernières années, mettant en lumière une problématique sociale et juridique complexe. Entre les occupations illégales de logements et les délais souvent longs pour expulser les squatteurs, propriétaires et autorités se trouvent confrontés à des défis majeurs. Dans ce contexte, comprendre les spécificités de cette situation et les solutions disponibles est essentiel pour les propriétaires en quête de recours efficaces face à l’occupation illégale de leur bien. Dans cet article, nous vous aidons à comprendre comment expulser des squatteurs en Espagne.

Le phénomène du squat en Espagne

Le phénomène du squat en Espagne a connu une croissance notable ces dernières années. Selon des estimations, environ 400 000 logements seraient occupés illégalement à travers le pays, bien que ces chiffres puissent varier en raison de la nature souvent non déclarée de ces occupations. Cette augmentation est particulièrement marquée en Catalogne, où près de la moitié des cas sont recensés. Alors comment expulser des squatteurs en Espagne est devenue une question que se pose de nombreux propriétaires.

Plusieurs facteurs expliquent cette tendance. La crise économique, combinée à une pénurie de logements abordables, a poussé certaines personnes, notamment les jeunes confrontés à des taux de chômage élevés et à des emplois précaires, à occuper illégalement des propriétés vacantes. Par ailleurs, la lenteur des procédures judiciaires pour expulser les squatteurs, avec des délais pouvant atteindre deux ans, voire trois ans dans certaines régions, complique la situation pour les propriétaires.

Face à cette problématique croissante, le gouvernement espagnol a entrepris des réformes législatives pour accélérer les procédures d’expulsion et renforcer les droits des propriétaires. Une nouvelle loi anti-squat, adoptée récemment, prévoit notamment des procédures judiciaires accélérées, avec des convocations sous 72 heures et des jugements rendus en moins de trois jours. Cette législation vise à équilibrer la protection des droits de propriété tout en tenant compte des situations de vulnérabilité des occupants.

Des délais d’expulsion des squatteurs en Espagne équivalents à la France

En Espagne, les délais d’expulsion de squatteurs varient selon la situation juridique et les démarches entreprises par le propriétaire. Dans les cas de “squatters” (ou “okupas”) qui entrent illégalement dans une résidence principale, une procédure accélérée peut être engagée sous 48 heures après l’occupation, permettant une évacuation rapide grâce à l’intervention des forces de l’ordre. Cependant, si l’occupation est identifiée tardivement ou concerne une résidence secondaire, les délais peuvent s’allonger considérablement. Les propriétaires doivent alors initier une procédure judiciaire qui, selon les tribunaux et la région, peut prendre entre plusieurs mois et plus d’un an.

Ces délais sont souvent influencés par les recours possibles pour les squatteurs et les arriérés des tribunaux. La réforme législative de 2018 a permis de renforcer les droits des propriétaires en simplifiant certaines démarches, mais elle ne garantit pas une résolution immédiate. Ainsi, il est essentiel pour les propriétaires de réagir rapidement et de solliciter un avocat spécialisé pour maximiser leurs chances de récupérer leur bien dans les meilleurs délais.

En Espagne, les délais d’expulsion des squatteurs se sont considérablement allongés ces dernières années. Selon le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CGPJ), le délai moyen pour obtenir une décision d’expulsion est passé de 4,9 mois en 2018 à 12 mois en 2023. En cas d’appel, ce délai s’allonge de 11,2 mois supplémentaires, portant le total à près de deux ans (23,2 mois) pour une décision définitive.

Ces délais varient selon les régions. Par exemple, en Castille-et-Léon, le processus peut durer jusqu’à trois ans, tandis qu’en Navarre et en Aragon, il est légèrement inférieur à 15 mois. Cette augmentation des délais est attribuée à la surcharge des tribunaux et aux récentes modifications législatives, notamment la “loi sur le droit au logement”, qui prévoit la suspension des expulsions en cas de vulnérabilité des occupants.

Comment expulser des squatteurs en Espagne ?

Expulser un squatteur en Espagne peut être un processus complexe et chronophage, surtout avec l’allongement des délais judiciaires. La première étape consiste à identifier le type d’occupation : s’il s’agit d’une intrusion récente, une plainte auprès de la police dans les 48 heures peut permettre une intervention rapide. Passé ce délai, ou si l’occupation concerne une résidence secondaire, il est nécessaire d’engager une procédure légale qui peut prendre plusieurs mois, voire des années.

Pour simplifier ce processus et récupérer rapidement votre bien, Squat Solutions propose une alternative efficace et rapide. Avec des spécialistes des situations immobilières complexes, les propriétaires évitent les tracas administratifs et judiciaires liés à une procédure d’expulsion. Squat Solutions vous permet de récupérer rapidement des liquidités pour tourner la page sans attendre l’issue incertaine d’un processus légal. Cette approche offre un moyen efficace de résoudre un problème urgent, tout en bénéficiant de l’accompagnement d’une équipe expérimentée dans ce domaine.

Pourquoi faire appel à Squat Solutions ?

  • Gain de temps : ne pas rester bloquer dans une procédure judiciaire longue et couteuse.
  • Retrouver ses liquidités : durant la période où votre bien squatté vous devez continuer de vous acquitter des charges liées à votre bien et payer votre avocat, en vendant à Squat Solutions vous retrouvez vos liquidités.
  • Se libérer d’une situation compliquée : la charge mentale pour les propriétaires est importante en cas de squat, vendre son bien squatté vous évite les allers et retours avec l’Espagne et vous déresponsabilise de la situation.