Les territoires les plus ciblés par le squat en France ?

Le squat est la hantise de nombreux propriétaires en France. En effet, le plus souvent la législation n’intervient pas à la faveur des propriétaires de logements occupés. Les règles sont les suivantes, si votre résidence principale est squattée, la loi vous protège et les forces de l’ordre peuvent intervenir dès lors que vous prouvez que les squatteurs sont entrés dans le logement par effraction et qu’ils occupent durablement les lieux. Des conditions très contraignantes pour les propriétaires, la preuve de ces deux délits étant particulière ardue.

Sans la preuve de ces deux délits, il vous faudra une action en justice pour récupérer votre bien.

Pour le cas où les squatteurs occupent une résidence secondaire, après un délai de 48h vous devrez prendre un avocat qui saisira le juge du tribunal judiciaire dont le dépend le logement squatté. Toutefois, si vous parvenez à prouver que les squatteurs occupent durablement les lieux et sont entrés par effraction avant l’échéance dudit délai, les policiers doivent procéder à l’expulsion immédiate des squatteurs. Dès lors, découvrez les régions les plus squattées de France.

1/ L’Ile-de-France

L’Ile-de-France est la région française la plus touchée par le squat. En effet, près des trois quarts des départements impactés par ce phénomène se situent en région parisienne. Il s’agit plus précisément du Bas-Rhin, de Paris, des Hauts-de-Seine, du Rhône, de la Seine-Saint-Denis, du Val d’Oise, du Val-de-Marne et des Yvelines.  Les principales raisons de l’expansion des squats dans ces territoires sont le manque de construction par rapport aux demandes de logement y compris lorsqu’il s’agit de logements sociaux, la flambée des prix sur le marché de l’immobilier ainsi que la baisse générale du pouvoir d’achat dans certains territoires.

2/ La Gironde

La Gironde et, plus particulièrement ,la métropole de Bordeaux est très touchée par ce fléau.  En effet, tandis que les expulsions se multiplient sur le territoire bordelais, les autorités découvrent toujours plus de squats.  On compte aujourd’hui près de 2000 personnes occupant environ 150 lieux de ce type en Gironde, ils sont presque tous situés dans la métropole de Bordeaux.  Pour expliquer ce phénomène, les autorités bordelaises ont pointé du doigt l’attractivité économique de la commune pour les populations étrangères.  Cela s’explique aussi par l’abandon de bâtiments appartenant à la ville et dans lesquels les personnes sans solution de logement se réfugient. Ainsi, on relève que près de 20 % de bâtiments publics sont squattés.  Le reste est majoritairement détenu par des bailleurs sociaux, puis par des entreprises privées et enfin des particuliers

3/ Les Alpes-Maritimes

Les affaires de squat ne cessent de ressurgir du côté des Alpes-Maritimes. De nombreuses résidents alpins ont dû faire face à ce type de violation de domicile. Malheureusement, les propriétaires sont très souvent impuissants face à ce type de situation et n’ont pas d’autre choix que de se lancer dans une procédure longue et coûteuse pour se sortir de cet enfer.

4/ La Haute-Garonne

La Haute-Garonne n’est pas épargnée et est aussi fortement touchée par ce fléau. Le squat accroît fortement et affecte beaucoup les habitants de Toulouse.  Là encore les procédures sont très longues, pénibles et le plus souvent périlleuses. Des milliers d’euros sont versés aux occupants pour les faire quitter les lieux.  C’est pourquoi il est important de prendre le maximum de mesures de sécurité lorsque l’on loue un logement ou tout simplement que l’on laisse son logement inoccupé durant une période plus ou moins longue. Par exemple, confiez les clés et la garde de votre logement à un proche, établissez des contrôles réguliers de votre logement locatif, proposer un contrat de location avec des règles strictes et précises, etc.

Le squat sévit partout en France et constitue un véritable fléau pour le marché de l’immobilier. Pour y remédier, de nombreuses communes des régions les plus squattées de France sont appelées à construire des logements supplémentaires afin de favoriser l’accession à la propriété mais cela implique de recueillir des fonds importants. Certains propriétaires revendent leurs biens occupés à des sociétés privés spécialisées dans ce domaine afin que ces dernières écartent les occupants en leur versant une somme d’argent, rénovent le logement anciennement squatté puis le vendent avec une plus-value.